Nous sommes reçus régulièrement en audience intersyndicale pour faire un point sur la situation sanitaire de l'académie de Lyon. La dernière s'est tenue mercredi 2 mars 2022, avant les annonces sur la fin du port du masque en école.
Compte-rendu du 12 novembre
Plan de continuité pédagogique
Monsieur le Recteur a indique que les plans de continuité pédagogiques produits par les lycées devaient répondre à une triple exigence :
- prévoir un temps de travail complet des élèves, à la maison ou en établissement ;
- avoir les mêmes modalités pour un même niveau ;
- assurer que les activités pédagogiques sont pilotées par les professseurs.
Il s’est dit prêt à regarder la situation des collèges lorsqu’ils accueillent des effectifs nombreux.
Et les programmes dans tout ça ?
Au Sgen-CFDT, nous avons fait insisté sur la nécessité de l’allègement des programmes (lire notre réflexion ici). Cette responsabilité n’est certes pas celle du Recteur. Mais nous avons voulu faire remonter la difficulté des collègues qui essayent d’être « dans les temps » du programme alors que les élèves, déja fragiles, ne sont dans leur établissement qu’un jour sur deux. Nous avons volontairement occulté le baccalauréat général, qui n’en est que le symptôme le plus évident.
Nous avons également demandé des clarifications sur les stages en lycée professionnel (les PFMP). Sur ce point, le Secrétaire Général a rappelé qu’il y avait traditionnellement 22 semaines de stage pour un Bac Professionnel. Il indique qu’une réflexion est en cours au niveau ministériel, en lien avec l’Inspection Générale, pour déterminer la quotité de stage pour les futurs bacheliers pro.
Personnes vulnérables
Un nouveau décret pris le 10 novembre indique la liste des personnels vulnérables, et une circulaire précise leurs modalités de travail. Vous pouvez lire notre article à ce sujet ici.
Le problème est que cette circulaire est générale à la Fonction Publique, et les modalités de travail ne sont pas toujours pertinentes pour les enseignants. Nous attendons donc une circulaire propre à l’Éducation Nationale. Aujourd’hui, les personnels vulnérables sont :
- normalement, placés en télétravail ;
- si le recours au télétravail est impossible, l’employeur doit adapter le poste de travail, les horaires, l’équipement…
- si ces deux cas ne sont pas possibles, l’agent est placé en ASA (en savoir plus) ;
Aujourd’hui, les modalités du télétravail et les aménagements de poste pour les enseignants ne sont pas claires, et dépendent notamment du niveau de classe. C’est pourquoi nous sommes en attente d’une circulaire ministérielle. Mise à jour 16 novembre : la circulaire est parue (consultable ici). Elle indique que le télétravail est possible dans le 2nd degré. Nous interpellerons le recteur pour clarifier ce point.
En tout état de cause, les personnels vulnérables déja placés en ASA n’ont aujourd’hui pas de démarche nouvelle à faire.
CA, conseil de classe…
Les instances officielles doivent aujourd’hui se tenir en présentiel. Nous sommes en attente d’une réactivation des ordonnances du 27 mars qui permettent la tenue des instances à distance.
Pour les autres instances, les établissements étant ouverts, c’est à l’appréciation du chef d’établissement de déterminer si toutes les conditions permettent ces réunions. Les réunions parents-professeurs sont à proscrire pour limiter le brassage.
Association Sportive
Nous avons fait remonter des difficultés sur les professeurs d’EPS. Nous avons un article en détail sur le sujet consultable ici. Une particularité de l’EPS est l’Association Sportive, où le brassage des élèves peut être fort, mais qui est une vraie « soupape » également pour certains élèves.
Le Secrétaire Général nous a répondu que le chef d’établissement est le président de l’Association Sportive. C’est à lui de définir si les locaux et les activités proposées peuvent se tenir. Il rappelle que les compétitions ne peuvent elles pas se tenir.
Prochain point de situation : 24 novembre
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