Direction d’école : parlons travail !

On ne peut que se réjouir de l’unanimité syndicale sur l’indispensable hausse des temps de décharge d’enseignement des directrices et directeurs d’école, pour l’ensemble des écoles.
Pourtant, lorsqu’il a été question de critères permettant d’objectiver ce temps demandé, notre organisation à été la seule à réellement vouloir parler travail.

Pour le Sgen-CFDT, il est fondamental de commencer par mesurer les tâches incompressibles et celles qui pourraient être transférables, pour déterminer enfin ce temps nécessaire.

Regarder le travail pour évaluer les besoins.

Compte-tenu de la situation, on ne peut pas uniquement se contenter de déplacer le curseur, sans appuis objectifs. Cette unique considération ne règlera en rien la question du pilotage des écoles, de l’animation d’équipe, de partenariats à construire, de relations à entretenir…
Elle ne permettra uniquement qu’un petit gain de temps. Notre organisation ne peut continuer à laisser croire que l’école du premier degré peut continuer ainsi, sans une large refonte de son fonctionnement.

Regarder le travail pour améliorer le quotidien des directeurs et directrices d’école.

Que souhaite-t-on réellement pour notre école ?

Notre projet, celui d’un établissement du premier degré, ne s’arrête pas qu’aux questions indemnitaires et de décharges.

Cette première réunion a donc été l’occasion pour le Sgen-CFDT d’élargir la réflexion et d’être force de proposition.
Le Ministère conçoit vouloir faire avancer le dossier, mais jusqu’à où et surtout de quelle manière ?

Regarder le travail pour construire ensemble des solutions acceptables, opérationnelles et efficaces.

Il sera  essentiel d’amener une réflexion partagée autour de l’analyse du travail, pour qu’ensemble nous construisions des solutions acceptables, opérationnelles et efficaces. Sans quoi, nous risquons de passer à coté d’une belle opportunité.
Ne pas passer à côté de cette opportunité : le Sgen-CFDT s’engagera de toutes ses forces pour faire entendre et partager cette réflexion.
La prochaine réunion, prévue le 23 septembre,  aurait dû permettre  de connaître l’effort engagé par le Ministère sur les postes de décharge, mais rien n’en est sorti !
Le sujet de la délégation de compétences, introduite par la proposition de loi Rilhac, était aussi à l’ordre du jour.

Le Sgen-CFDT continuera de faire entendre ses revendications !

Pour  aller plus loin:

Direction d’école : vers un abaissement des seuils de décharge