[2D] Déclaration liminaire du Sgen au CTSD du Rhône

Le CTSD est l'instance départementale qui détermine les moyens humains et indemnitaires alloués aux collèges et lycées. Pour ce 1er CTSD de l'année, il s'agissait d'étudier, alors que la réforme du lycée est en cours, les DHG proposées établissements du second degré pour la rentrée 2019.

Déclaration liminaire 

CTSD du Rhône et de la Métropole de Lyon

Vendredi 25 janvier 2019

Monsieur l’Inspecteur d’Académie, Mesdames et messieurs les membres du CTSD,

Le Sgen-CFDT vous présente ses meilleurs vœux pour 2019.

Comme nous l’avons rappelé à l’occasion du mouvement de grève d’hier, nous ne sommes pas fermés à la réforme du lycée général, mais nous réitérons notre demande report à la rentrée 2020. Nous souhaitons que les personnels soient formés, les familles et les élèves pleinement informés en matière de choix des options et d’orientation, et les établissements matériellement prêts à mettre en œuvre cette réforme. Avec la multiplicités des parcours qu’elle induit, elle ne sera pas sans poser de difficultés sur les emplois du temps, les occupations de salle, les services des enseignants, et, in fine, l’efficacité.

Dans les lycées professionnels, au-delà des discours de bonnes intentions sur la rénovation de la voie professionnelle, notre attention se porte aujourd’hui sur les enseignants de GA, dont on programme, à l’horizon 2021-2022, la disparition de la moitié du vivier. Le ministère s’est engagé à une gestion la plus individuelle et la plus humaine possible des situations. Quelle en sera la déclinaison dans le Rhône ?

Enfin pour les collèges, les documents que vous nous avez transmis montrent une relative stabilité des moyens mis en œuvre. Nous ne pouvons que nous réjouir des créations d’ULIS et d’UPE2A sur notre territoire : ces créations sont le gage d’une meilleure inclusion des élèves à besoin particuliers. Toutefois, ce financement de l’école inclusive peut-il, et même doit-il se faire à moyens constants ? Est-ce aux établissements, qu’ils soient REP+, REP ou simplement assez difficiles pour avoir bénéficié ces dernières années d’une allocation progressive de moyens, de supporter la charge liée à la création des ULIS et UPE2A ? En effet, quand sont créées plusieurs structures ULIS et UPE2A pour un volume de 273h, sont retirées presque autant d’heures d’allocation progressive aux établissements qui en auraient le plus besoin. Encore une fois, nous nous félicitons de la création de ces structures, mais appartient-il aux établissements fragiles de notre territoire, d’en assurer le fonctionnement, par la baisse de leur dotation ?

Enfin, nous rappelons notre opposition à la 2ème HSA imposée et regrettons l’augmentation général du volume d’HSA sur les DGH, qui bloque l’augmentation des heures poste dont nous aurions besoin.

Le Sgen-CFDT de l’Académie de Lyon