Grand Oral : premier bilan

L'organisation de cette première édition du Grand Oral a été tout sauf sereine. Difficultés de convocation, pression sur les chefs d'établissement... Voici un premier bilan dans l'académie.

Des convocations tardives

Les convocations sont arrivées tardivement, voire très tardivement (la veille !) et au compte-goutte. Conséquence : des absences aux réunions d’entente pour certains. Il y a également eu une grande inégalité des convocations : certains ont été convoqué un jour, d’autres quatre… Un collègue a ainsi été convoqué 4 jours : 2 jours à 110 km de son domicile, 2 Jours à 60 km.

Par ailleurs, des absences de collègues ont nécessité des remplacements au pied levé par des professeurs présents, donc du même établissement que les élèves, entraînant difficultés d’organisation, retards, décalages…

Enfin, les convocations étaient pour 8h30 le matin, mais beaucoup d’établissements ont du réorganiser le planning, avec un début à 8h.

Les jurys et grilles

Rappelons que le jury de grand oral est composé de deux membres : l’un, « spécialiste » et l’autre, « non-spécialiste ». Parfois les 2 examinateurs du jury étaient du même établissement : il vaudrait pourtant mieux mixer les lycées.

Un jury d’allemand… sans professeur germanophone !

Alors qu’ils ne devaient pas le savoir, les élèves ont eu connaissance de la spécialité du jury, via une lettre figurant sur leur convocation. Ils s’attendaient donc tous à tomber sur le sujet préparé pour la spé indiquée.

Nous avons eu de nombreuses remontées de difficultés dans la composition des jurys. Ainsi, certains membres du jury « spécialistes » n’avaient pas enseigné la spécialité en terminale mais uniquement en 1ère. Ou encore Un jury de LLCE allemand sans jury germanophones ! Enfin, beaucoup de collègues d’EPS et de documentation ont été convoqués en « non-spécialiste », alors qu’ils n’avaient souvent même pas accompagné les élèves dans la préparation au grand oral.

Si la majorité des collègues a trouvé les grilles d’évaluation satisfaisantes, ils ont regretté l’absence de temps d’harmonisation entre jurys. Des écarts importants ont été constatés entre les jurys alors que les élèves étaient du même établissement.

Accueil et gestion des élèves

L’accueil a été le plus souvent agréable en établissement. En revanche, quand trop de candidats étaient convoqués dans la matinée, le temps de pause méridienne se retrouvait trop réduit.

 

En général, les élèves composaient dans une salle de préparation puis se rendaient dans une salle de passation. Une idée qui a été appréciée : la mise en place d’une salle d’attente pour éviter le monde dans les couloirs.

Une loge pour 2-3 jurys semble être une bonne pratique. Les 3 salles doivent évidemment être proches, au même étage notamment. Ce ne doit pas être au jury d’aller chercher les candidats comme cela l’a été parfois. Il est souhaitable que les surveillants assurant la bonne circulation connaissent les élèves : ceux-ci sont moins stressés, cela permet de les rassurer et de les mettre dans de bonnes conditions de préparation.