Voie pro : pourquoi le Sgen-CFDT n’appelle pas à la grève le 27 septembre

Le Sgen-CFDT a fait le choix d'un syndicalisme de proposition qui vise à améliorer les conditions d’exercice des PLP. Il a donc logiquement décidé de faire des propositions plutôt qu'appeler à la grève avant même de connaître les propositions du ministère.

 

Les LP vont mal. Tous les acteurs s’accordent sur la nécessité d’une revalorisation de la voie professionnelle au service des jeunes et de leur parcours de formation professionnelle. Pour le Sgen-CFDT il faut, ensemble, créer les meilleures conditions de travail aux collègues, pour répondre à une situation complexe en obligeant point par point le ministère à mener cette réforme avec les moyens d’une réussite au service des jeunes de chaque territoire !

Le Sgen-CFDT plutôt que d’appeler à la grève avant d’être reçu par le Directeur Général de l’Enseignement SCOlaire a fait le choix de peser sur le débat qui s’annonce au Conseil Supérieur de l’Éducation. Nous souhaitons obtenir des garanties au profit des jeunes et des collègues PLP (Lire l’article sur les analyses du Sgen-CFDT).

Pourquoi d’autres organisations syndicales ont-elles appelé à la grève ? La seule réponse c’est la Gréve au service du marketing syndical. Nous sommes en campagne électorale, cela n’aura échappé à personne ! Mais pour le Sgen-CFDT, la nécessité de capitaliser sur le mal-être des collègues de la voie pro par des discours simplistes qui reprennent tous les pires fantasmes n’est pas à la hauteur de l’enjeu !

 

 

Rappel de nos principales revendications :

  • L’ensemble des moyens dégagés par la baisse des heures élèves doit être redistribué. Le Sgen-CFDT demande que le nombre d’heures servant de base de calcul passe de 11,5 h actuellement à 14 h et non pas à 12,5 h comme le prévoit le ministre.
  • Les matières d’enseignement général listées dans la co-intervention est trop restrictive. Le Sgen-CFDT propose que d’autres disciplines, notamment les LV, puissent faire l’objet de co-intervention EP/EG.
  • La notion de division isolée, déjà mentionnée dans les textes de 2009, doit être clarifiée pour éviter les usages abusifs qu’en font certains rectorats.