Réforme du lycée

Nouveau lycée : ce qui change et quand

A la rentrée 2019 :

• Classes de 2nde et de 1ère :  nouveaux programmes et nouvelle architecture ;
• Classe de 1ère : nouveau bac (épreuves terminales anticipées de français, épreuves communes).

 

A la rentrée 2020 :

• Classe de terminale : nouveaux programmes, nouvelle architecture et nouveau bac (épreuves terminales de philo, d’oral, de spécialités et épreuves communes)

En 2018-2019, le SGEN-CFDT a demandé en vain le report de la mise en place de la réforme du lycée, qui a été menée tambour battant, sans concertation.

En 2019-2020, nous constatons les difficultés de la mise en place : emplois du temps absurdes, épreuves de contrôle continue impréparées, épreuve anticipée de français catastrophique… Se donner du temps, ce n’est pas renoncer, c’est réfléchir.

Les comités de suivi

Depuis la rentrée 2019, des comités de suivi de la mise en place de la réforme sont instaurés.

Le premier comité de suivi ministériel

• Comité de suivi ministériel du 24 septembre :  nous interpellons le ministre sur les e3c, le groupe classe en première, et la mise en place des programmes.
• Comité de suivi ministériel du 9 octobre : cadrage des e3C, le Sgen revendique une rémunération de préparation et correction des épreuves, et un meilleur suivi des élèves
• Comité de suivi académique du 17 octobre : devant l’absence d’écoute de l’administration, le Sgen-CFDT revendique l’abandon des e3c, pour un contrôle continu à 40%.

Une réforme qui oublie de répondre aux enjeux pour les élèves et les personnels

Une transformation du lycée n’a de sens que si elle améliore la situation actuelle pour construire un lycée plus juste socialement, plus efficace pour la réussite des élèves et qui redonne du sens et du pouvoir d’agir aux personnels sur leur métier : les propositions du Sgen-CFDT pour y parvenir.

En l’état, cette réforme constitue une amère déception ; en effet, elle :

• ne répond pas aux enjeux de la réussite des élèves,
• ne redonne pas sens au métier enseignant et n’apporte aucune garantie sur les conditions de travail,
• renonce aux enjeux de la mixité sociale,
• oublie l’accompagnement des élèves.

Cette réforme pose plus de questions qu’elle n’en résout.

 

Une réforme sans dialogue social

Annoncée dès l’automne 2017, cette réforme a été bouclée dans les 15 premiers jours de février 2018 ! Le marathon des audiences tous azimuts de la mission Mathiot (lire la contribution du Sgen-CFDT) ne saurait être qualifié de dialogue, d’autant que le rapport de synthèse n’a pas été vraiment pris en compte.

 

Nous en avons déduit les 7 principes pour rater une réforme…