[1er degré] Propos liminaires CAPD du 18 mai

Propos liminaires de la CAPD du 18 mai autour du mouvement.
Pour information, les temps partiels non ou mal affectés seront contactés par le DPE.
Vous pouvez nous contacter pour toutes informations complémentaires.

Monsieur l’Inspecteur d’Académie, mesdames et messieurs les membres de cette commission

Tout d’abord, le Sgen-CFDT souhaite souligner le travail et l’écoute des services dans la gestion de la première phase du mouvement, dans un contexte de réorganisation et de charge de travail importants. Les nombreuses étapes de finalisation du résultat présenté ce jour démontre la complexité du processus et la présence potentielle de nouvelles anomalies. Nous espérons, monsieur l’inspecteur, que vos services y trouveront une correction bienveillante. Le Sgen-CFDT poursuivra sa contribution collaborative dans l’intérêt des personnels et du fonctionnement du service auprès des élèves.

Le Sgen-CFDT rappelle qu’il désapprouve toute diffusion massive de résultats, même provisoires, avant la CAPD et l’affichage des barèmes des personnels pour obtenir un poste ; personne n’a, en effet, à savoir qu’un agent est nommé dans une école avec une bonification.

Sur les bonifications pour raisons médicales ou sociales, le Sgen-CFDT s’interroge sur l’augmentation croissante de leur nombre et de l’âge de plus en plus faible des agents concernés. Le Sgen-CFDT regrette l’absence d’une vraie médecine du travail dans l’Education Nationale et les difficultés à obtenir un rendez-vous avec le médecin de prévention qui interroge sur la prise en compte ou non de toutes les situations particulières, malgré la bonne volonté déployée au sein de l’accompagnement individualisé.

Le « mal être » de certains enseignants pourrait être amoindri par l’accès au temps partiel choisi, mais les restrictions des autorisations ne vont malheureusement pas dans ce sens. Combien seront validées par votre autorité à la prochaine rentrée ?

De plus, le Sgen-CFDT regrette que les projets de mobilité, en particulier les demandes de détachement dans un établissement d’enseignement français à l’étranger homologué par le ministère de l’Éducation nationale, ne soient pas satisfaits. Le refus de détachement ne sert ni nos écoles de l’étranger, ni notre langue. Il fragilise les personnels et menace leur avenir. Chaque refus place une personne et une famille dans une situation souvent intenable.

Enfin, le Sgen-CFDT s’interroge sur la gestion des professeurs des écoles maîtres-formateurs (PEMF). Ils sont au cœur du dispositif de développement professionnel des enseignants et interviennent en formation initiale (Master MEEF, accompagnement de stagiaires et tutorat) et en formation continue. Pourtant, les modalités d’exercice de leurs missions prévues dans la circulaire n° 2016-148 du 18-10-2016 ne sont pas complètement respectées : allègement d’un tiers de leur service hebdomadaire d’enseignement. Qu’en sera-t-il à la rentrée 2018 ?