DHG insuffisantes : mobilisation jeudi 25 mars

À l'occasion du Comité Technique Académique, une très large intersyndicale appelle à la mobilisation jeudi 25 mars. Grève, Heures d'Informations Syndicales, pétitions... Nous invitons les équipes à faire remonter les difficultés dans leurs établissements.

Les dotations dans les établissements du second degré sont très insuffisantes cette année. Nous l’avons déjà signalé à de nombreuses reprises.

Les personnels de direction, en intersyndicale, avaient rédigé un communiqué commun dès le 22 janvier. Ils constataient que les marges académiques ne sont tout simplement pas à la hauteur de l’explosion démographique et des annonces du Ministre. Ensuite, lors des différentes instances, les positions intersyndicales ont également convergé vers des refus de répartition des dotations. Une première mobilisation mercredi 10 mars a permis de faire évoluer le projet du Rectorat.

Pour continuer le mouvement, une large intersyndicale appelle à la mobilisation ce jeudi 25 mars, à l’occasion du Comité Technique Académique (Lire l’appel intersyndical).

Comment se mobiliser le 25 mars ?

En fonction de la situation de l’établissement, plusieurs moyens d’actions sont possibles :

  • la grève (un préavis a été déposé pour jeudi 25 mars) et venir au rassemblement devant le Rectorat à 14h ;
  • demander une heure d’information syndicale (voici comment) ;
  • travailler avec les fédérations de parents de l’établissement ;
  • distribuer aux collègues des tracts sur les heures supplémentaires (tract 1 et tract 2) ;
  • distribuer aux collègues l’appel intersyndical ;
  • écrire à son maire et/ou sa collectivité de rattachement (voici un modele courrier) ;
Affiche pour le 25 mars

Une première audience qui avait permis de peser

Une première audience avait eu lieu mercredi 10 mars. Le secrétaire général y a précisé certains points. Il indique que le gouvernement a effectivement décidé de mettre plus de moyens dans le 1er degré. Le Recteur a fait le choix de la création d’ULIS (+ 17 postes), d’absorber le surplus d’élèves (4600 environ) sans changer les seuils par classe (30 en collège et 35 en lycée). Il a été créé le nombre de classes nécessaires. Il a donc fallu aller chercher les moyens quelque part !

Nous avons rappelé que les établissements à public plus défavorisé perdent une partie de l’Allocation Progressive de Moyens (APM) et ont donc plus perdu que les autres qui ne l’avait pas ! Le secrétaire général a indiqué que 180 ETP sont consacrés à l’APM qui ont été réparti avec de nouveaux critères aux établissements ayant le plus de besoin. Le choix a été fait aussi de moins déshabiller les collèges que les lycées. Choix assumé car les lycées ont un public déjà « trié ». Concernant la suppression de postes de CPE, le SG rappellait ses contraintes : notre académie est « surdotée » de 16 ETP, il y a 3 nouveaux établissements et 2 internats nouveaux.

 

Depuis cette première audience, le projet a évolué dans le bon sens, avec moins de Mesures de Cartes Scolaires prévues.

Les Heures sup’ épuisent les collègues.

La 2ème HSA est moins bien payée qu’une heure « normale » (lire pourquoi ici) et l’Éducation Nationale fait des économies sur le dos des enseignants en les obligeant à faire 2 HSA. La réponse de l’administration a été creuse : certains collègues souhaitent faire des heures sup et d’autres non. Les deux situations sont « respectables » et il a été demandé de traiter les demandes au cas par cas et de ne pas faire de l’égalitarisme idiot.

Le Secrétaire général dit connaitre la situation des établissements et notamment celles des établissements difficiles.  Mais il dit vouloir :

  • être transparent et ne pas donner l’illusion que certaines choses sont possibles
  • poursuivre la concertation pour prendre en compte les demandes et s’adapter autant que possible.